ET TOIT, EMOI ET MOI....

Bonjour à tous... Tout d'abord, merci à Jacques Dutronc qui m'a inspiré le titre d'aujourd'hui (moins les Chinois, biensûr).

Ce matin, j'ai lu le blog de mon frère (voir le lien sur la droite de votre écran). Il est de plus en plus déjanté mais ses dessins sont de mieux en mieux. Dans une société ultra-figée, paralysée par le politiquement correct et le sentiment de partager les malheurs du monde et la misère de certaines classes sociales (attitude hypocrite dont le sentiment d'empathie n'est valable que derrière le tube cathodique et protecteur de sa télévision), je dois avouer que le blog de mon frère brise certains non-dits. Il est dommage que le piti Freedo ne donne pas plus sa vision des choses d'un monde "piti-freedien"...

Nous avons la visite du couvreur de Château-l'Eveque. Nous avons en effet signalé des infiltrations parmi les trois toits qui couvrent l'établissement. Et le couvreur nous a bien confirmé l'ancienneté, voire la vétusté des couvertures de tuiles et d'ardoises. Il a donc été convenu, avec la SCI propriétaire des murs de refaire intégralement les toits. Cela vaudrait mieux, car je serais au regret de devoir de rappeler à certains les mois actuels du calendrier. Si tout se passe pour le mieux, en tout cas, l'hôtel devrait offrir un nouveau visage pour le printemps. Si tout se passe bien...

Nous avons également eu la visite inopinée de la Direction de la Concurrence et de la Répression des Fraudes. Comme ça. En plein après-midi. Une dame est venue et a inspecté tout l'affichage de l'hôtel : conformité des emplacements, lisibilité et clarté des mentions affichées, et concordance des informations par rapport à aux factures et affichages dans les chambres. A part un affichage additionnel au niveau de la réception, l'inspectrice est repartie sans autre chose à signaler, sinon qu'elle a noté les efforts et changements survenus à l'hôtel. Nous avons en effet appris que l'organisme s'apprêtait à demander le déclassement de l'hôtel !!! Ni plus ni moins. C'était prévu pour la période précédant la vente !!! Et cela ne s'est pas fait parce qu'un calendrier surchargé à repousser l'acte de demande de déclassement sine die.

Cependant, cette annonce nous a poussé à lui poser une question qui l'a laissé sans réponse : pourquoi le repreneur devrait avoir à subir les contraintes de mise à niveau post-achat ? Pourquoi, à l'image de la vente d'une voiture où doit figurer obligatoirement le passage récent au contrôle technique, la vente d'un fonds de commerce ne serait pas inspecté par qui de droit AVANT la vente pour attester de la conformité de l'achat. car, soyons honnêtes, il y a pas mal de choses que nous avons découvert APRES la vente sur la non-conformité totale ou partielle de certaines installations à l'hôtel. Et c'est nous qui avons du "payer" la mise à niveau... Ce qui pourrait sous-entendre l'injonction du vice de forme ou le vice caché au regard de la loi... Mais bon... On le fait quand même, pour nos clients actuels et à venir...

Les travaux de rénovations électriques dans les salles de bains se poursuivent. Avec notre électricien (Electricité Dubois, pub méritée !!!), nous avons décidé de remplacer les vilains néons par de petits spots encastrés qui donnent une lumière beaucoup plus chaleureuse à la salle de bains. La fonctionnalité prononcée de celles-ci ne doit pas empêcher de bien y voir, surtout pour le rasage des messieurs et le maquillage des dames... Il faut le reconnaître, l'ambiance change du tout au tout. Lundi prochain, suite et fin de la transformation électrique...

Enfin, pour la 3e fois, la société qui nous a installé la nouvelle porte d'entrée est revenu : on a dû ré-installer un "groom" (ou tire-porte) parce que les gens se comportent tellement bien qu'ils sortaient de l'hôtel et/ou du restaurant sans vérifier la fermeture de la porte derrière eux que nous étions continuellement à la refermer. A cela s'ajoutait un problème technique de fermeture qui obligeait de claquer la porte relativement fort pour que le barillet rentre dans son trou comme prévu. Donc, retour du "groom" et retour des techniciens pour modifier la fermeture du barillet. Nous espèrons maintenant que tout ira pour le mieux.

Voilà pour les nouvelles. A nos lecteurs qui trouveraient mon discours un tantinet "acide", je répondrais par cette question : le comportement d'un client à l'hôtel est-il le même que son comportement chez lui ? Je prendrais deux exemples : quitte-t-il son domicile sans s'inquiéter de la fermeture de la porte d'entrée ? Un fumeur fume-t-il dans sa chambre comme certains fument dans les chambres de l'hôtel malgré l'interdiction ? Est-ce que cela ne relève pas du respect de la chose, voire tout simplement de l'éducation ?